Pour qui ne le saurait pas, toutes les voitures particulières mises en vente à partir du 1^er septembre prochain devront répondre à la norme antipollution Euro 6. Et ce, quelle que soit l’année d’apparition du modèle, les plus « anciens » sur le marché n’échappant pas à l’obligation de se soumettre aux nouvelles règles. Partant du principe que le Berlingo décline une variante destinée aux particuliers, alias Multispace, Citroën devance l’appel en accordant à cette dernière une série de diesels estampillés « BlueHDI ». Cette appellation, en langage PSA, désigne les diesels mis en conformité avec la norme Euro 6. Le Berlingo destiné à un usage professionnel, le fourgon concrètement, y a droit lui aussi.

Puissance en hausse

La base reste le turbo-diesel 1.6 litre cher au groupe français, décliné sous trois puissances comme à l’heure actuelle. La première mouture conserve ses 75 ch, la seconde passe de 90 à 100 ch et la troisième gagne 5 ch supplémentaires – 120 au total. Les deux premières sont associées à la boîte mécanique à cinq rapports, la seconde pouvant faire cause commune avec la boîte robotisée ETG6 en alternative, et la plus puissante s’allie à une « boîte 6 » - « boîte 5 » jusqu’à présent à ce niveau de gamme. Le stop-start est en série sur le « 120 », en option sur le « 100 » et refusé au « 75 ».

A cette heure, les homologations de consommation du Berlingo VU sont en cours d’homologation, mais Citroën prend tout de même la peine de préciser que les émissions de CO₂ tournent aux alentours de 110 g/km en moyenne. Par rapport au modèle en cours, la baisse est de 20 g/km, toujours en moyenne, ce qui donne une claire indication sur les économies d’énergie réalisées. En attendant les valeurs définitives, les Berlingo BlueHDi sont sobres, c’est une certitude.

« Par rapport au modèle en cours, la baisse des émissions de CO2 est en moyenne 20 g/km, ce qui donne une claire indication sur les économies d’énergie réalisées. »

Citroën profite de l’occasion pour donner un coup de jeune à sa fourgonnette. Rien de radical, juste quelques retouches qui renforcent la personnalité du véhicule. Bouclier redessiné et plus marqué, grille de calandre placée plus bas et plus large, feux diurnes eux aussi positionnés plus bas (à LED dès la seconde finition du Multispace), logo aux chevrons retravaillé et dont les extrémités sont prolongées par deux barrettes courant de chaque côté jusqu’aux projecteurs, inchangés pour leur part : toutes ces choses virilisent la face avant du Berlingo.

Equipement modernisé

Pour le reste, et au moment où sont écrites ces lignes, Citroën axe l’essentiel de sa communication sur le Berlingo Multispace, lequel reçoit toute une série d’équipements dans l’air du temps. Citons la caméra de recul, le dispositif multimédia basé sur une tablette tactile de 7,5 pouces elle-même placée au centre de la planche de bord et le système de prévention des collisions à basse vitesse dit Active City Brake. Rien ne dit que ces éléments équiperont, d’une manière ou d’une autre, le Berlingo VU, mais rien ne dit l’inverse non plus. La gamme définitive nous le dira quand elle sera établie.

Par Jean Bourquin

 

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