Renaud Ades, Directeur commercial de Dalby
Publié le 11 Octobre 2013
Dalby, constructeur spécialisé dans les équipements de transport et de manutention pour bennes amovibles, est représentatif de ces entreprises qui ont su s’adapter à la croissance du marché des VUL. Entretien avec Renaud Adès, directeur commercial.
« Nous fabriquons tout sur place, ce qui est un atout considérable »
Depuis quand remonte la spécialisation de Dalby dans la benne amovible ?
Dès les débuts – il y a de cela une quarantaine d’années – Yves Dalby, le fondateur de l’entreprise, s’est spécialisé dans la benne amovible. Il s’est inspiré de différents concepts qu’il a améliorés, en les appliquant tout d’abord à du matériel agricole. A l’époque, la technique utilisée était celle du câble, puis, au fil des années, celle du bras de levage s’est imposée. Ensuite, l’entreprise a élargi sa gamme à d’autres secteurs et d’autres typologies de clientèle, mais elle est toujours restée axée sur le bras hydraulique et la benne amovible. A noter que Yves Dalby est toujours le PDG de l’entreprise aujourd’hui.
Quels sont les avantages de la benne amovible ?
Le premier avantage est qu’avec un seul camion, vous pouvez avoir différentes type de bennes : plateau, benne à ridelles rabattables ou fixe, et une multitude d’applications.
L’autre grand avantage est que l’on peut charger des engins dedans car le caisson se pose au sol. Par exemple, une personne seule peut enlever, transporter et déposer une tondeuse autotractée ou un micro-tracteur. Avec nos bennes amovibles, l‘utilitaire se transforme donc en un véritable porte-outils.
Pour quels métiers développez-vous des bennes amovibles pour utilitaires légers ?
Nous développons notre gamme VUL à destination des espaces verts, des municipalités et des artisans (maçons, charpentiers, etc.).
Pouvez-vous répondre à des demandes personnalisées ?
Nous avons une gamme standard, mais, dans les faits, toutes nos réalisations sont fabriquées sur mesure, en fonction des souhaits des clients. Nous pouvons faire du sur-mesure jusque dans les moindres détails, dans la mesure où nous fabriquons tout, bras et caissons, dans notre usine de Saint-Antoine de Ficalba, qui compte aussi un bureau d’études de 8 personnes. C’est un atout considérable.
Quelles sont les contraintes spécifiques à l’utilitaire léger ?
D’abord, celle de la charge utile. Nous proposons des bennes acier, mais aussi des bennes en aluminium, plus légères, mais évidemment plus chères. Nous avons une gamme qui part de bras capables de lever 1 tonne, adaptable sur de petits véhicules de type Piaggio Porter, jusqu’à du matériel capable de lever 30 tonnes…
Les défis se posent aussi en termes de matériaux, de design ou encore de hauteur de chargement. Nous y travaillons tous les jours, en apportant constamment des améliorations. C’est sans doute pour cela que nous sommes leader aujourd’hui sur le marché français du 3,5 tonnes. Le VUL est donc une activité très importante pour nous.